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Le blog

22 novembre 2016

Coproduits agricoles : explorer de nouvelles voies de valorisation

Les coopératives agricoles produisent des coproduits diversifiés dont la valeur financière n’est aujourd’hui plus à démontrer. Toutefois, malgré un contexte favorable, cette biomasse peine parfois à trouver un débouché rémunérateur. Solutions+ propose un accompagnement personnalisé afin d’identifier les meilleures voies de valorisation de ces ressources en fonction du contexte de l’entreprise, et mobilise également des moyens de recherche pour élargir encore le champ des possibles.

Rafles de maïs, issues de céréales, marcs de raisin… Les produits résiduels issus des productions agricoles trouvent des débouchés diversifiés, principalement dans l’alimentation animale, mais également dans l’énergie, la chimie verte ou les biomatériaux. Les coopératives, qui occupent une position stratégique entre les agriculteurs et le marché national voire international, ont un rôle central à jouer pour transformer une contrainte, la gestion des déchets, en un complément d’activité adapté et rentable. « C’est là où nous intervenons, à travers des actions de conseils, afin de proposer la meilleure voie de valorisation en fonction des besoins », explique Camille Poutrin, consultante biomasse-RSE chez Solutions+. Exemple. Dans la filière vin, une distillerie souhaitait étudier la faisabilité d’un projet de substitution énergétique par la biomasse. À partir de ses consommations et du pouvoir calorifique du marc de raisin, Solutions+ a proposé d’étudier l’installation d’un gazéificateur, un équipement permettant de produire un gaz de synthèse. Un appel d’offres est en cours pour déterminer laquelle des technologies existantes serait la plus adaptée pour répondre aux besoins de l’entreprise.

« Avant tout nouveau projet, il est essentiel d’étudier les propriétés des coproduits disponibles, les besoins de la coopérative, ainsi que les périodes creuses des équipements qui pourraient être utilisés pour le développement d’une nouvelle activité. Il s’agit de minimiser les coûts d’investissement tout en proposant des voies de valorisation innovantes et pertinentes », indique Camille Poutrin.

Faire avancer la recherche

Solutions+ participe également à des actions de recherche et développement pour optimiser les filières biomasse. Un partenariat avec un laboratoire spécialisé dans l’analyse des coproduits agricoles se met en place pour étudier la composition des issues de céréales et vérifier la présence potentielle de molécules intéressantes. « Certains coproduits sont connus pour contenir des quantités significatives de phénols, une molécule recherchée, notamment dans les procédés agroalimentaires. Pour les issues de céréales, on veut être sûr de ne pas passer à côté de quelque chose, car à notre connaissance, elles n’ont jamais été testées de façon poussée, ou alors les résultats n’ont pas été rendus publics », raconte Camille Poutrin.

Au-delà des solutions que Solutions+ connaît bien techniquement (substitution énergétique, production de combustibles, soutien logistique), il est indispensable d’ouvrir les coopératives à toutes les pistes de valorisation. Un groupe de travail va prochainement être lancé afin de recenser les voies existantes dans le domaine agricole et d’explorer les synergies possibles. « Il est très probable que nous apprenions beaucoup sur ce qui se fait dans les territoires, dans des secteurs plus ou moins connus », indique Camille Poutrin.

Solutions+ travaille ainsi au développement de nouvelles chaines de valorisation. Les rafles de maïs proviennent de deux types de culture : le maïs semence et le maïs grain. Dans la première, les rafles sont amenées sur le site industriel où elles sont séparées du grain. Elles sont ensuite majoritairement vendues pour la fabrication de matériaux abrasifs ou utilisées comme source d’énergie. Les rafles du maïs grain sont aujourd’hui laissées au sol. Or ces rafles, dont le gisement est estimé à environ 1,8 M de tonnes, pourraient être utilisées sur des sites à des fins énergétiques ou transformées pour être commercialisées.

Avancer sans déstructurer les filières en place

Des réticences à explorer d’autres voies de valorisation peuvent être perçues comme une menace aux filières existantes de la part des élus mais également des coopératives elles-mêmes. Le retour au sol de coproduits comme la paille, en tant que matière organique, est bien sûr essentiel, sans être directement rémunérateur. En outre, les adhérents ayant investi dans une filière, la méthanisation par exemple, craignent les conséquences d’une concurrence qui pourrait affecter leurs plans d’approvisionnement. A l’inverse, les collectivités engagées sur les filières bois sont réticentes à ouvrir le dossier de la biomasse agricole. Il faudra avancer en gérant ces freins, en prenant en compte les préoccupations respectives et le caractère sensible de ces sujets.

 

La valorisation de vos coproduits agricoles fait partie de votre stratégie ? Contactez-nous : services@servicescoopdefrance.coop

 

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